( Certaines expressions, peuvent être différentes de ce que j’ai déjà publié sur Horlogerie Suisse sous mon pseudo Michel F Reims.) crédit divers, Stéphan Ciejka, Michel F Reims = michel51 administrateur du blog. Credit photo Robert Marron.
RECHERCHE, ADULE, MYTHIFIE,
le chronographe » Daytona « FASCINE autant les Européens, que les Américains ou les Asiatiques.
HISTOIRE D’UNE VRAIE STAR…
Hans Wilsdorf fonde à Londres en 1905 associé à Davies une société qui se spécialisera rapidement dans la fabrication de montres-bracelets de précision encore assez peu répandue à l’époque. Le succès est au rendez-vous puisqu’en cinq années, la société devient une des principales entreprises de fabrication de montres britanniques exportant dans tout l’empire, particulièrement aux Indes et sur le continent Australien. Dès 1910, le nom de Rolex, plus court et plus aisé à prononcer dans toutes les langues, apparaît sur certains cadrans manufacturés par la » Wilsdorf and Davies Compagny « , mais il ne sera adopté définitivement qu’en 1924, cinq ans après le transfert du siège à Genève.
Hans Wilsdorf travaille à l’amélioration des montres de sa marque sur trois axes principaux de recherche, l’étanchéïté, la précision et l’automatisme. En outre, il fait largement appel à la publicité afin d’assoir sa notoriété.
Le 24 novembre 1927, le très sérieux Daily Mail consacre sa » une » à la publicité d’une montre qui » défie les éléments » au poignet d’une jeune sténographe Londonienne, elle vient de réussir la traversée de la Manche à la nage en 15 heures et 15 minutes. Avec l’exploit de Mercédès Glietze, L’Oyster ( huitre en français), nom de baptême symbolysant l’étanchéïté, et breveté depuis septembre 1926, vient d’entrer dans l’histoire.
Rolex innove
Parallèllement à des recherches menées sur le perfectionnement des mouvements automatiques, ou d’innovation pure comme la date sous forme de guichet rectangulaire dans le cadran, ( La fameuse Datejust de 1945 ) . Rolex développe plusieurs séries de chronographes- bracelets, les premiers modèles référencés apparaissent au milieu des annés 20 et présentent un désign traditionnel. Monopoussoir, boîte or 18 carats, diamètre énorme pour l’époque de 40 millimètres, cadran émail à deux compteurs, petites secondes et totalisatrice 30 minutes, échelles tachymétrique et télémétrique, mouvement 16 lignes, empierré de 17 rubis, spiral Bréguet, balancier monométallique. Le début des années 30 n’induit pas une très grande évolution dans les formes, tout au plus assiste-t-on à une légère diminution de la taille des boîtiers qui passe à environ 33 millimètres.
L’antimagnétic
Aux alentours de 1935 apparaît pour la première fois, l’appellation » Antimagnétic » sur les cadrans des chronographes. Cette dénomination évolue en » Chronograph antimagnetic « , voir en » Oyster chronograph antimagnetic » pour quelques rares modèles dont le fond et la couronne de remontoir sont vissés. La série » Antimagnetic » s’éteint en même temps que les années 50. Elle regroupe une très grande variété de montres souvent construite en petites séries. Les plus rares se voient dotées de complication comme la fonction rattrapante, 15 exemplaires en 1942, boîtier acier, 44 millimètres de diamètre, ou le triple quantième ( jour, date, mois ) en plus de la fonction chronographe 3 compteurs, référence 6036, produite à 170 exemplaires en or jaune et 144 exemplaires en or rose entre 1951 et 1953. Deux modèles au moins sont de forme carrée, le premier produit à 62 exemplaires en or rose de 1939, référence 3529, le second à 37 exemplaires en or jaune, et également 37 exemplaires en or rose de 1949, référence 8206. A classer comme très rare, un » Antimagnetic » monopoussoir en acier de forme coussin des années 30 ( modèle dame ) et également la rattrapante citée ci dessus.
Les chronographes Rolex produits entre 1930 et 1950 affichent TOUS 2 compteurs, il semble que les trois compteurs, petites secondes, totalisatrices 30 minutes et douze heures, n’apparaisent qu’au début des années 50 dans des boîtes vissés en or, référence 6034, et sur les modèles cités ci dessus à triple quantième.
Rolex va mettre en orbite le Chronograph le plus mythique…
Les » Cosmograph »
Les premiers exemplaires du sucesseur de l’Antimagnetic apparaissent en 1961, une année après la disparition d’Hans Wilsdorf. Les chronographes Rolex » Cosmograph « , « Cosmograph Daytona » seront fabriqués sans interruption jusqu’en 1988.
En 1988 apparaît pour la première fois chez Rolex le Cosmograh Daytona automatic, équipé d’un mouvement Zenith El Primero réduit à 28800 alternances heure, retravaillé par Rolex ( pour des raisons internes ) ce mouvement sera nommé ( 4030 ) et restera jusqu’à la fin de l’année 1999.
De début 2000, au jour d’aujourd’hui, Rolex équipera d’un mouvement de manufacture son Daytona; révolutionnaire par son nombre de pièces d’environ 202, d’un embrayage latéral, d’un empierrage record de 44 rubis, d’un système de réglage micrométrique, d’un balancier de nouvel génération ainsi que du spiral, ce mouvement fabriqué et assemblé par la manufacture Rolex se nomme ( 4130 ).
Bienvenue dans le monde des Rolexofiles dont je suis un » inconditionnel « .
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